Roche ltée, grande entreprise d'ingénierie-conseil, basée à Québec, elle aussi tient compte des externalités sans y être incitée financièrement et sans obligation légale. Volontairement socialement responsable, l'organisation met un point d'honneur à considérer les impacts environnementaux de tous ses projets. Roche a ainsi développé une réelle expertise en terme d'évaluation environnementale. Lors de projet tel que la construction de l'échangeur sur l'autoroute Robert Bourassa, l'entreprise a ainsi amené à la construction d'un tunnel permettant le passage des petits animaux sous l'autoroute afin de limiter le dérangement de leurs habitudes par la voie routière, ou encore le maintien d'une retenue d'eau existante malgré les complications impliquées.
Nous ne rentrerons pas dans le débat anti-bétonisation, i.e. ne remettrons pas en cause l'impact environnemental de la construction elle-même d'une autoroute, même si celle-ci dénature l'environnement quel que soit le degré de prise en compte des impacts environnementaux. En effet, comme la définition du développement durable du Rapport Brundtland le suggère, il ne s'agit pas d'arrêter de vivre aujourd'hui, de se priver pour aider l'environnement, mais bien de « répondre aux besoins des générations du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Dès lors, si le besoin de la construction d'une autoroute se fait sentir...pourquoi pas ? Tant que les externalités sont minimisées. N'oublions pas que toute activité engendre un impact environnemental. Le but est seulement de le réduire au maximum, pas d'arrêter de vivre !
La responsabilisation, la recherche et l'implication de chacun dans l'environnement pourront-t-elles permettre, à elles seules, de laisser un environnement vivable pour les générations futures ?