Selon l’IFAC (2005) il est aussi possible d’estimer les externalités par le coût non pas d’évitement du dommage, ni du dommage lui-même, mais par le coût de restauration, ou traitement du dommage causé. Ainsi, par exemple, lorsque l’Exxon Valdez à frappé un récif en 1989, les 11 millions de gallons de pétrole libérés ont généré plus de 1,25 milliards de dollars de restauration. De même, en 1988, l’US Environmental Protection Agency avait estimé le coût de remise en état de 27,000 Superfund ou « National Priority List » (NPE) sites industriels à nettoyer en priorité à environ 25 millions de dollars par site.
Burritt et Gibson (1993) ont ainsi identifié trois types de coûts de restauration : les coûts directs, indirects et de répercussions. Les coûts directs sont des coûts supportés par l’entreprise tels que les coûts de réparation du bateau, de nettoyage, les amendes et pénalités légales pour le cas de l’Exxon Valdez. Les coûts indirects et les coûts de répercussions sont des coûts externes, i.e. générés mais non supportés par l’entreprise. Ainsi, les coûts indirects sont ceux supportés par la société pour nettoyer les côtes ou par exemple le manque à gagner des pêcheurs et de l’industrie touristique. Les coûts de répercussions sont ceux subis par les autres entreprises du secteur tels que l’augmentation des primes d’assurance et la perte de réputation.
Dès lors, afin d’estimer le coût des externalités selon cette méthode, seuls les coûts indirects et de répercussions doivent être considérés. Les coûts directs sont en effet déjà subis et donc comptabilisés par l’entreprise.
La limite majeure de cette méthode est visiblement le manque et la difficulté d’obtenir des données relatives aux coûts subis par la société et les autres entreprises du secteur. L’applicabilité de cette méthode paraît donc très limitée. Ceci peut expliquer l'oubli de celle-ci par beaucoup d'auteurs.
Burritt et Gibson (1993) ont ainsi identifié trois types de coûts de restauration : les coûts directs, indirects et de répercussions. Les coûts directs sont des coûts supportés par l’entreprise tels que les coûts de réparation du bateau, de nettoyage, les amendes et pénalités légales pour le cas de l’Exxon Valdez. Les coûts indirects et les coûts de répercussions sont des coûts externes, i.e. générés mais non supportés par l’entreprise. Ainsi, les coûts indirects sont ceux supportés par la société pour nettoyer les côtes ou par exemple le manque à gagner des pêcheurs et de l’industrie touristique. Les coûts de répercussions sont ceux subis par les autres entreprises du secteur tels que l’augmentation des primes d’assurance et la perte de réputation.
Dès lors, afin d’estimer le coût des externalités selon cette méthode, seuls les coûts indirects et de répercussions doivent être considérés. Les coûts directs sont en effet déjà subis et donc comptabilisés par l’entreprise.
La limite majeure de cette méthode est visiblement le manque et la difficulté d’obtenir des données relatives aux coûts subis par la société et les autres entreprises du secteur. L’applicabilité de cette méthode paraît donc très limitée. Ceci peut expliquer l'oubli de celle-ci par beaucoup d'auteurs.